Pénurie de kleenex à la rédaction des Cahiers, Tarantino a soigné ses fans les plus extrêmes, et eux seuls.

L'idée n'était pas mauvaise, mettre en lumière un type de cinéma méconnu avec ses forces et ses (nombreuses) faiblesses et relancer le monument Kurt Russel, j'avoue, j'y croyais.

Bon apparemment Tarantino n'a plus aucune inspiration, mais de toutes façons Quentin il s'en fout, depuis qu'il s'auto-cite c'est bien plus simple de faire des films. Et puis ça plaît aux fans, alors pourquoi se casser, vraiment?

Le film est découpé en deux parties distinctes dont le seul lien est assuré par Kurt Russel. Dans la première un groupe de péronnelles discute encore et encore de choses absolument inintéressantes, 40 minutes et un accident plus tard c'est la délivrance.

On croit bien être sorti d'affaire, c'est alors que la deuxième partie commence. Rebelote, une bande de poufs revient nous parler de leurs problèmes de fesse à grand renfort de plans fétichistes sur les pieds, histoire de bien faire comprendre au spectateur que Tarantino n'a plus rien, ni sous la plume, ni derrière la caméra.

Un film prétentieux, égrainant sans répit des lignes de dialogues insipides et vulgaires jusqu'à la nausée. Boulevard de la Mort trône fièrement aux côtés de Vercingétorix et Freddy got fingered au panthéon des pires films que j'aie jamais vu.

Stop, Tarantino, stop...
Tanaziof
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le 18 déc. 2010

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Tanaziof

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