"Y a des belles meufs, y a des bagnoles et y a de la violence"


En résumant le film au maximum c'est tout ce qu'on aurait.
Sauf que c'est un Tarantino :
Si sur le papier y a tous les ingrédients à faire un bon film de beauf, les personnes principaux sont des femmes à la sexualité clairement exposée ( mais seulement exposée par les dialogues ou simplement suggérée), ce film respire le sexe mais ne sombre jamais dans la vulgarité.
Il y a aussi des bagnoles, et là pas question de nous exposer le derniers modèle fortement onéreux qu'on lancera à toute vitesse dans un course entre deux mecs virils voulant prouver qui a la plus grosse, non ici on a des bonnes vieilles voiture (j'insiste, "vieilles") qui sont utilisées pour se déplacer ou pour se rentrer dedans violemment (oui bah c'est un Tarantino, on allait forcement y venir).
Et enfin c'est violent, y a une seule scène bien violente et marquante, mais c'est un Tarantino (si si je vous le jure) et la scène sera repassée de façon à ce qu'on voit bien individuellement chaque personnage mourir.


Pour toute personne aimant le cinéma de Tarantino ce film sera une expérience cinématographique purement orgasmique.


Ce film est purement érotique, là où un film beauf serait comme un porno : il faut abandonner son cerveau, on va juste se faire du bien, aller au but et ca sera vraiment pas subtil et t'auras ton compte on 5 min,
Death Proof serait plutôt comme un film érotique : le cerveau ne serait certes pas mis à l'épreuve mais nul besoin de s'en débarrasser pour apprécier, la dimension plaisir sera toujours la même, même si sur le coup ca paraîtra inférieur à un film plus expéditif au fil du temps ca sera bien plus intense, et on peut en consommer des heures durant sans en être lassé.


En clair, c'est un expérience qu'il faut vivre pour comprendre, on ne peut pas résumer ce film sans en perdre son essence (ou bien il faut faire des analogie avec les films -18 (et oui dans analogie y a anal et c'est la meilleure blague de mon existence)). Prenez votre plus beau film beauf avec des bonnet G et des millions de dollars en vroumvroum, passez ca à la moulinette de génie de Tarantino, saupoudrez de subtilité et vous avec Death Proof.

Léo_Drkpnk
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 10 janv. 2016

Critique lue 197 fois

2 j'aime

Léo_Drkpnk

Écrit par

Critique lue 197 fois

2

D'autres avis sur Boulevard de la mort

Boulevard de la mort
Arlaim
10

Le Plan Q

"Faire plaisir au public, c'est comme faire jouir une fille. Et je sais comment m'y prendre !" Oh que oui, il sait parfaitement s'y prendre l’acrobate... Ce bijou controversé, ce soit disant raté est...

le 27 août 2013

128 j'aime

42

Boulevard de la mort
Sergent_Pepper
7

Asphalt rumble

Bien entendu, on peut considérer Death Proof comme une parenthèse dans la filmographie de Tarantino, et ne pas trop chercher, fort de notre très française politique des auteurs, à déceler puissance...

le 18 mars 2016

104 j'aime

5

Boulevard de la mort
Vnr-Herzog
4

Tarantino more

Au fil des années Tarantino est devenu un label façon A.O.C., ce n'est plus un cinéaste il est passé bien au delà de ça, il est une référence, un passage incontournable du cinéma actuel. Fort de ce...

le 24 mai 2010

96 j'aime

11

Du même critique

Conan le Barbare
Léo_Drkpnk
3

Ca a failli être intéressant

2h10 c'est très long Particulièrement dans Conan le barbare. La scène d'introduction est longue pour rien et pour que les objectifs du héros soient bien définis faut encore attendre un petit moment...

le 17 déc. 2019

1 j'aime

A Serbian Film
Léo_Drkpnk
3

Tout ca pour ca ?

je m'attendais vraiment à pire en voyant ce film. Au final c'est pas gore, c'est pas subversif et c'est même pas un nanar ce qui aurait pu sauver les meubles. Franchement coller des nichons et du...

le 11 janv. 2022

Fog
Léo_Drkpnk
6

c'est chiant que ce soit chiant

Je suis assez déçu de ce film et je le suis d'autant plus que Carpenter montre dans ce film qu'il maîtrise ses gimmicks. Le film s'annonce plutôt bien. L'introduction nous raconte l'histoire d'une...

le 13 déc. 2021