Si "d'après une histoire vraie" n'est pas toujours gage de réussite, en l'occurrence c'est le cas. "Braquage à l'anglaise" sait vraiment être plaisant 100 minutes durant, mis en scène efficacement et même assez habilement par un Roger Donaldson que l'on avait jamais connu aussi en forme. Dommage que la première partie, bien qu'agréable, ne retrouve jamais le brio d'un "Ocean's 11", se contentant de l'élaboration d'un casse certes bien mené, mais manquant peut-être un peu d'imagination et d'humour. Et c'est bien ce qui suit qui fait réellement notre bonheur : incisive, palpitante, aux enjeux et au suspense plus que réussis. Et malgré quelques facilités, qu'importe : le plaisir est là et même un peu plus : un bon cru.