Avec ce film, Mel Gibson nous offre un monument cinématographique. Une œuvre qui prend de l’ampleur au fil des minutes. L’enfance de Wallace et la mort de son père, les impressionnantes et nombreuses batailles d’une violence inouïe (à coups de haches et de marteaux), les magnifiques paysages des Highlands, la résistance écossaise face au joug anglais, les divisions entre les nobles écossais, les trahisons incroyables, les passages émouvants (les écossais dont des enfants pendus, la fleur séchée remise lors de la sépulture du père qui traverse la vie de Wallace, la mort de sa bien-aimée, etc.), la cruauté du roi d’Angleterre avec son armée supérieure en nombre et disciplinée, la révolte des opprimés, l’éternel combat des puissants contre les faibles, l’exaltation de la liberté, « Braveheart » c’est tout cela et bien plus encore… L’approche moderne du réalisateur/acteur (les ralentis, la BO omniprésente à base de cornemuses ) achève de faire de ce chef-d’œuvre un film épique qui ne supporte la comparaison avec aucun autre. Une œuvre qui présage les futurs films chocs signés Mel Gibson (« La passion du Christ » et « Apocalypto ») dont je suis le plus grand fan.