Les Powers Rangers avant qu'ils deviennent des ninjas

Il est toujours amusant, maintenant que l'utilisation des couleurs pour supporter la narration est une pratique bien ancrée dans le cinéma, de revisiter un film qui tentait de faire la même chose sans avoir à sa disposition les outils d'aujourd'hui qui nous permettent de jouer sur la balance des tons. La raison pour laquelle je compare les personnages de ce film au Powers Rangers est bien la couleur. Comme, les célèbres ninjas en costumes latex, chacun a sa couleur qui correspond à son caractère :

• Force Bleue! Pour le sportif, une couleur de mec symbole de virilité


• Force Noire! Pour l'introvertie de service qui n'a pas d'amie et reste dans son coin.


• Force Verte! Pour le scientifique, le type apparemment sans caractère qui sait jamais trop ou se mettre avec le cul entre deux chaises donc on lui a donné une couleur composée.


• Force Rose! Pour la reine de l'école, symbole de féminité. Bon choix d'ailleurs de lui choisir une teinte peu saturée qui va avec l'innocence du personnage


• Force Rouge! Pour le délinquant, symbole de colère et de sa rebellion contre le monde entier. On remarque qu'il est le seul à ne pas porter un vêtement uni de sa couleur. Ben oui, il peut pas juste être en colère sinon ce serait un méchant.

Le film offre un bon huis clos, les personnages sont intéressants car ils sont tous un peu plus complexe qu'il n'y parait au premier abord et que les couleurs pouvais nous le faire penser. Il y a une belle évolution des personnages ce qui est très plaisant. L'intrigue ici repose sur l'évolution de ces personnages plus que sur des élément extérieurs et c'est souvent un bon signe.

Pour les problèmes du films, je dirais qu'il repose un peu trop sur Force-Rouge dans sa première moitié. On sent aussi que les acteurs manquent un peu d'experience, la gothique a tendance à surjouer un peu.
Le développement est également peu surprenant et pas forcément la meilleure image pour le geek qui se retrouve

Dans l'ensemble, Breakfast Club est une coming of age story charmante qui reste d'actualité. Même si le contexte et les parents d'aujourd'hui ne sont plus vraiment les même qu'en 1985, les problèmes de lycéens n'ont pas tant changé.