L’histoire d’une famille (combien de films débutent ainsi!?) un couple à enfant unique, le grand-père vient de mourir dans son appartement de Brooklyn. Le fils hérite, en plus de la boutique du rez-de-chaussée louée par une mère seule, chilienne et couturière.
Las, le « vieux » n’avait pas augmenté le loyer depuis 8 ans, le quartier devient bohème et fait grimper les loyers.
La famille ne roule pas sur l’or et donc…
Les vicissitudes de la vie -tout de même chez des « protégés »- comment on s’en dépatouille ?
En douceur, en essayant de ne pas nuire; le film tente de montrer cela avec finesse, et y parvient la plupart du temps. Nous partons avec plaisir à Brooklyn à travers cette chronique, un tantinet douce amère, où rien ni personne ne dépasse, ne hurle (eh oh! on n’est pas dans un Maïwenn/Dolan). Une tendre linéarité nous conduit jusqu’où le réalisateur veut aller.
Rien de spectaculaire, pas grand chose de cinématographique (là, ce n’est pas un reproche) mais surtout une interprétation à l’unisson, avec une mention spéciale aux deux ados :
Théo Taplitz (Jake) et Michael Barbieri (Tony), et pour ce dernier je prédis un brillant avenir – sauf s’il se brûle au Mirage Californien – tant sa faconde, son naturel et son aplomb promettent de belles choses à ce jeune comédien.
EB
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