(Voix off - blablabla)

Alors en fait, Spider man part à la guerre après avoir sorti de prison Donnie Darko , qui est en fait son frère. Il lui présente Nina, sa femme danseuse, qui a un lourd passif de nettoyeuse auprès d'un obscur agent des forces du mal françaises (petite guitare mélancolique de Kyle Eastwood)

Manque de pot, le malheureux militaire est pris en auto-stop par des frappadingues sur la route de Las Vegas qui lui font prendre du LSD et le cachent dans une trappe et l'obligent à tabasser son pote (Inception horn de Hans Zimmer).

Pendant ce temps là, Jarhead ne sait pas quoi faire pour passer le temps alors il refait la cuisine d'Amidala, qui lui est très reconnaissante, mais pleure quand même la perte de son cher et tendre.
Pour passer le temps en l'absence de Peter Parker, elle discute avec Jake, qui lui raconte qu'il collecte des preuves dans une affaire inextricable de serial-killer qui envoie des messages codés à la presse, puis, pour tromper l'ennui, ils s'inspirent de la mésaventure du mari disparu : ils prennent de la drogue et, évidemment, comme on est à Hollywood, ça dérape. S'ensuit une folle cavalcade pendant laquelle Mathilda montre qu'elle n'est pas la femme d'un guerrier pour rien, en frappant le pauvre ami des cow-boys à l'aide d'un marteau magique qu'elle tenait d'une ancienne conquête plutôt bien gaulée. Puis elle pleure à nouveau (Violon - Alexandre Desplat).

Tout pourrait bien se passer entre les jeunes tourtereaux, surtout après un bon départ comme celui là, mais la fière armée ricaine n'est pas tant aux abonnés absents que certains films de propagande communiste comme Pearl Harbor ou Captain America voudraient le faire croire, et les boys finissent par sortir Spider-man de la cave en exécutant tous les barbus. Malheureusement, il est un peu amoché, et ses supérieurs se voient dans l'obligation de lui inoculer un symbiote pour le remettre d'aplomb.
Mais comme dans une production Roger Corman, l'expérience part en cancoillotte, et le héros militaire fraîchement rentré au pays commence à vriller sérieusement du ciboulot et à voir des petits bouffons verts partout, à accuser son frère de ressembler un peu trop à Hayden Christensen, allant même jusqu'à alléguer qu'il eut pu se faire Mary-Jane en douce pendant son absence et à terroriser ses deux charmantes fillettes qui sont pourtant deux charmantes fillettes archétypiques du cinéma américain (musique angoissante - Danny Elfman).

Après quelques simagrées, au terme desquelles Nathalie refait vivre son plus beau rôle au côté de JD de Scrubs dans Garden State (elle pleure), le malheureux Peter Parker est interné et tente d'ouvrir son coeur, sous le regard de chien battu de son frère, qui semble ne pas parvenir à rebooter son I-phone, ce qui lui permettrait de remonter le temps et faire que tout ça n'est jamais arrivé grâce à son appli Source code (saxophone endiablé - John Zorn ; nan, je plaisante. musique triste).

C'est beau et triste, c'est bien joué, ça ressemble à tout ce que le cinéma américain sait faire, grâce à ses interchangeables.

(voix off - la fin).
T_wallace
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le 16 nov. 2012

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T_wallace

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