Heu jeunesse de Bruce Lee... ou transposition hasardeuse des feux de l'amour "o__o" ???

Oui mais... non.

Catastrophe, déception sont les quelques termes qui me viennent à l'esprit une fois le film terminé.
Je m'explique, l' approche partait pourtant d'une bonne intention, trois fois hélas le film ne trouve pas son axe. A travers le regard de son petit frère ( Robert), il nous sera conté la vie de Bruce Lee de sa naissance à son départ pour les Etats-Unis. La première déception tout d'abord, le film se contrefout de l'initiation de Bruce Lee au monde des arts martiaux. Ce qui me semble être un comble, quand on connait l'impact de l'homme sur cet univers qu'il s'était approprié avec grace, et qui était ma première attente en visionnant ce film. Et bien non, après une heure passée sans une seule scène de combat, le doute qui commençait à s'installer d'une façon lente mais certaine se confirme en une seule scène. La scène en question, la rencontre avec maitre Yip Man qui doit bien durer une minute montre en main. La suite enfonce le clou, deux scènes de combat très anecdotiques et de qualités plutôt médiocres. La deuxième scènes notamment, d'un ridicule patent, musique et clin d'oeil à la fureur du dragon avec un chat en guise de spectateur. La vraie question mais que reste t il au film??? La tentative de nous montrer Bruce Lee à travers le regard de ceux qui l'ont connu à Hong Kong, jouant la carte de la nostalgie et de la tendresse. Sa famille, ses amis d'enfances , ses premiers amours... tout cela dans une multitude de scènes d'une durée de cinq à dix minutes en moyenne qui s'enchainent les une derrière les autres façon cartes postales sans réel fil conducteur à tout cela. Bruce Lee et ses copains qui vont danser, Bruce Lee et ses copains qui font les 400 coups, Bruce Lee gagnant d'un concourt de tchatcha avec Robert son petit frère, tout cela sans jamais émotionnellement décoller. Et non, même dans les moments censés être intenses. Comme cette première fille dont Bruce Lee tombe très amoureux et auquel il renonce par loyauté envers son meilleur ami, la déchéance et la mort de ce même ami, tout cela reste plat même si la voix off de Robert nous précise que Bruce Lee fut à jamais affecté par ces événements marquants voir traumatisants. Avec ses brefs combats, et son côté émotions si mal calibré , on passe finalement presque deux heures à attendre un avion qui ne décollera jamais et cela à notre grande amertume.
AnimaMundi
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le 11 sept. 2012

Modifiée

le 13 sept. 2012

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