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Un bon moment de cinéma. Le film nous porte jusqu'à la fin avec une bonne et ambiance et un suspens intéressant. J'ai aimé le pitch et l'exercice de style. Car il faut quand même saluer la performance : intéresser le spectateur pendant plus d'une heure et demie avec pour seul décors une boîte et un homme dedans, ce n'est pas pour le premier venu.

L'intrigue est simple mais relativement efficace, le scénario bien campé. Je regrette par contre plusieurs maladresses mal intégrées dans l'histoire, comme l'apparition du serpent et certains personnages joints au téléphone.
Le personnage a une histoire approfondie juste ce qu'il faut et est donc crédible. Seul son côté juvénile et hystérique devient un peu agaçant vers le milieu de l'histoire.

Par contre j'ai adoré la dénonciation du cynisme de certaines entreprises Américaines, encore bien présent dans les esprits en 2010, au lendemain de la crise des sub primes et de la crise de l'automobile, qui ont mis à la porte des millions d'américains sous des prétextes quelque fois extrêmement fallacieux et surtout mis à la rue autant de personnes et dans le même temps.
Par ailleurs il y a dans ce film une volonté d'éviter de tomber dans la facilité et les lieu communs, même si c'est assez maladroit. Il faut le souligner quand même. Les ravisseurs ne sont pas montrés comme des psychopathes fanatisés, mais comme des gens ayant tout perdu à cause de l'ingérence Américaine dans le conflit de la Guerre du Golfe. On a donc un peu de fraîcheur dans le scénario.
J'ai aimé également le rebondissement final, lui aussi vraiment cynique, mais du coup intéressant d'un point de vue moral et inattendu.
Donc j'ai aimé dans l'ensemble ce film pour sa prise de risque et le côté audacieux de son scénario, même si le héros peut être assez irritant et juvénile et même si quelques maladresses viennent alourdir la réalisation.