Les attentes autour de Revenge et Burn Out étaient à hauteur des craintes. Parce que leur toile de fond dépeint des sujets de société très actuels (le harcèlement sexuel pour le premier, le syndrome éponyme pour le second), Coralie Fargeat et Yann Gozlan ne cachent pas leurs intentions d’injecter du sens au film de genre. Intention doublement casse-gueule si l’on en juge par la fragilité du cinéma français dès qu’il s’agit de s’approprier les codes du cinéma d’horreur et du thriller d’une part (déserté pour le premier, monopolisé par l’esprit Olivier Marchal pour le second), ou de traiter de l’actualité sans sombrer dans la caricature d’autre part (on pense au récent La loi du marché).
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