Et voilà encore un de ces lavages de cerveaux collectifs organisés par l'intelligentsia critique cannoise et parisienne. Place au nouveau chef d'œuvre où il ne se passe rien pendant 2h22, ou bien si, soyons juste, deux évènements sur tout le film ! Et que ça surinterprète, et que ça voit de l'énigme là où il n'y en a pas (un thriller raffiné ? un puzzle psychologique ? mais on se calme !!!), et que ça s'extasie sur la mise en scène qui n'invente rien (Oh ! le beau coucher de soleil interminable, le plus beau qu'elle ait jamais vu, dit la fille. Pas de chance pour elle !) et sur les paysages, banals plans Coréens 100 fois vus.
J'avoue, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas emmerdé à ce point devant un film, mais j'ai tenu jusqu'au bout car j'attendais la magnificence dont m'avait vanté un de mes amis, et qui n'est pas arrivée.
Mais sans doute ne suis je qu'un pauvre gueux à la finesse d'esprit et au ressenti situés bien en dessous de ces hautes sphères cinéphiliques !