BUT I'M A CHEERLEADER (ou Straight is gay)

But I’m a cheerleader est l’histoire de Megan (Natasha Lyonne), jeune pom-pom girl, qui se retrouve envoyée par ses parents, sa meilleure amie (Michelle Williams) et son petit copain dans un programme appelé « True directions », afin de la remettre dans le droit chemin, puisqu’après analyse de sa vie, tout ce petit monde en a déduit qu’elle était lesbienne !


La pauvre Megan se retrouve donc à devoir suivre un programme afin de rentrer dans le droit chemin et de coller à l’ensemble des stéréotypes de la femme parfaite et hétéro …


Elle rejoint donc une dizaine de jeunes, qui sont coachés par des membres d’une équipe, bien loin d’être 100 % hétéro … Dans cette maison, où le kitsch et le rose habillent la maison de haut en bas, Megan fera connaissance de Graham (Clea DuVall), avec qui elle apprendra à assumer son homosexualité et peut-être bien à vivre sa première histoire d’amour !


Pour sortir diplômé de la maison, chaque membre de ce beau petit groupe devra valider différentes étapes telles qu’accepter son homosexualité, redécouvrir les codes de l’hétéro parfait(e), passer l’étape de la thérapie familiale en trouvant quel a été l’élément déclencheur de son introversion, démystifier le sexe opposé et enfin, simuler une expérience sexuelle avec le sexe opposé !


La réalisatrice Jamie Babbit, femme d’Andrea Sperling, qui a notamment produit D.E.B.S. (2004), Kaboom (2010), la série Transparent (2014-2016), dernièrement Addicted to Fresno (2015), et bien évidemment But I’m a cheerleader, est une habituée des films sur le sujet avec Addicted to Fresno ou encore la série The L Word, où elle réalise des épisodes entre 2007 et 2008. En ce qui concerne les séries, elle participe à de nombreuses séries comme également Gossip Girl (2007), Girls (2014-2016), Supergirl (2016) …


Jamie Babbit s’est fait accompagner de trois jeunes femmes de talent que tu as forcément déjà vues sur la toile ou dans le petit écran … Petit tour rapide de qui a fait quoi : Natasha Lyonne, qu’elle choisit également pour son dernier film Addicted to Fresno, a joué dans Weeds (2012), mais surtout dans Orange is the new black (2013 à aujourd’hui), où elle incarne Nicky … Pour ce qui est de Michelle Williams, tu l’as découverte dans Dawson (1998-2003), puis elle a crevé l’écran avec sa prestation dans Blue Valentine (2010) et dans My Week With Marilyn (2011) … Enfin Clea DuVall avait été découverte dans The Craft (1996), avant quelques années plus tard de jouer aux côtés d’Angelina Jolie et Wimona Ryder, dans Une vie volée (1999) et de concrétiser avec 21 grammes (2003). Tu la retrouveras prochainement derrière la caméra pour The Intervention, qui vient de sortir aux Etats-Unis (26/08/2016), mais qui n’a pas encore de date de sortie en France …


But I’m a cheerleader est un moment de détente où tu l’auras sûrement compris les programmes pour remettre les gays et lesbiennes dans le chemin de l’hétérosexualité en bonne et due forme sont tournés à la dérision …


But I’m a cheerleader est donc un film léger, so gay et kitsch, qui te fera passer un très beau moment et qui te donnera envie de faire sauter les conventions !

floops
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Mes chroniques d'UnFilmParJour

Créée

le 6 oct. 2016

Critique lue 2K fois

1 j'aime

floops

Écrit par

Critique lue 2K fois

1

D'autres avis sur But I'm a Cheerleader

But I'm a Cheerleader
Lachésis
10

Critique de But I'm a Cheerleader par Lachésis

Tendresse, humour, acide, voilà tout ce que nous offre cette comédie magnifique et juste. C'est avec un regard à la fois dédaigneux et pointu que Jamie Babbit caricature une société américaine qui...

le 23 sept. 2010

7 j'aime

But I'm a Cheerleader
Plume231
6

On peut rire de tout, même de l'homophobie... !!!

Aussi aberrant que cela puisse paraître dans le cher pays de l'Oncle Sam existe des centres où on "hétérosexualise" les "éléments déviants" c'est-à-dire les homosexuel(le)s, et d'une aberration le...

le 1 févr. 2014

5 j'aime

But I'm a Cheerleader
Voracinéphile
4

Assume ou assume

Ce genre de thème est si politiquement sensible que la simple perspective de la voir aborder sur un long métrage suscite de grandes attentes, mais aussi de grandes craintes. En traitant des genres et...

le 13 déc. 2013

2 j'aime

4

Du même critique

Train de vie
floops

TRAIN DE VIE (ou L'échappée belle)

Train de vie, c’est l’histoire de Schlomo, le fou d’un village juif, pendant la 2nde guerre mondiale, qui en laissant traîner son oreille, apprend que les allemands arrivent et les déporteront tous...

le 20 sept. 2016

3 j'aime

1

Tarnation
floops

TARNATION (ou L’exutoire et la libération de Jonathan)

Tarnation, anagramme de Tarantino ou mélange de « Eternal » et « Damnation », signifiant incarnation déchirée (c’est vous qui choisissez) est une claque dans ta gueule ! Repéré par Gus Van Sant,...

le 13 sept. 2016

2 j'aime

Divines
floops

DIVINES (ou T'as du clitoris!)

Caméra d’or à Cannes en 2016, Divines est, pour la réalisatrice, « l’éducation sentimentale de Dounia, partagée entre l’appât du gain et ses émotions. ». « Tu frappes, puis tu caresses ! » Divines,...

le 11 janv. 2017

1 j'aime