Who ARE those guys?!

Those guys, c'est Robert Redford et Paul Newman. Deux légendes. Deux éternels beaux gosses au service d'un bon western comme on en fait peu.

On ne va pas se mentir, le film repose sur eux deux. Butch et le Kid, c'est un duo de choc : Butch est le beau parleur, la tête pensante, et le Kid, le muscle, le silencieux. Je ne sais pas si ces deux là étaient effectivement comme ça en vrai (puisque le film est inspiré de faits réels), mais William Goldman, le scénariste, a pondu des dialogues et situations absolument savoureux entre les deux compères. Il a d'ailleurs obtenu l'Oscar du Meilleur Scénario Original pour ça. Good job, William, de ce point de vue là.

Enfin bref, le film est donc intéressant de par son affiche Newman/Redford. Le reste ? Une histoire pas forcément très étoffée, et vers la fin du film, cela se ressent. Une réalisation propre, avec une longue séquence du film où Butch et le Kid sont poursuivis sans relâche : cette demie-heure de film se suffit à elle-même tant elle est bien montée, réalisée, interprétée. Le reste du film est moins bien agencé, avec trois grandes "périodes" découpées à la hache avec des transitions photographiques un peu inutiles. Comme l'histoire est un éternel recommencement avec les mêmes ficelles, on finit par se lasser un poil, et puis... C'est déjà la fin.

Voilà donc le gros reproche du film : une histoire trop simple, bien exploitée cependant, mais sans grand enjeu, sans climax apparent. Le scénario ne nous achemine pas vers une échéance pour les deux héros, pourtant, l'échéance pour eux est bien présente dans une fin aussi drôle que touchante. Difficile de ne pas en dire plus sans dévoiler l'histoire, ou l'Histoire.

On notera la présence de Katharine Ross en Etta Place, qui offre elle aussi de belle scènes avec Newman et Redford, notamment la célèbre scène de la bicyclette.

Bref, un film à voir. Toutes les filles sont obligées de craquer pour Butch et le Kid. (Moi, j'ai choisi le Sundance Kid.)