À l’occasion, de la sortie du reboot de Ça, on s’est rafraichi la mémoire défaillante en regardant la version originale quelques jours avant : Il faut avouer que Ça a pris un coup de vieux. Le frisson se mêlant au kitch, ça perd un peu en intensité, même s’il reste correct, seule la nostalgie fait encore vraiment apprécier ces téléfilms. « Ça » méritait son reboot, car la mythologie du personnage reste très intéressante, toujours faut-il que ce reboot parvienne à moderniser l’ensemble tout en respectant le matériau d‘origine. Selon nous, le pari est relevé haut la main ! « Ça » est brillamment interprété, son look est plus effrayant, autant sans le connaitre, on aurait pu aller parler au premier clown, autant ici on l’évite d’office en le voyant de loin ! Sa façon de se mouvoir, son visage, ses transformations, tout est vraiment bien travaillé, vraiment bien fait ! Forcément, les moyens modernes en effets spéciaux aident beaucoup à matérialiser les cauchemars des enfants. L’univers est captivant, envoutant, l’ambiance est angoissante, sans jamais être vraiment effrayante. Ça reste un film avec des enfants, ça n’a jamais eu pour vocation d’être un film d’horreur trash et gore, ici l’équilibre entre curiosité et frisson est vraiment maitrisé pour nous emporter sans réserve. C’est tout de même plus violent que les premiers films, les illusions des enfants les impactent réellement, là où ils n’ont jamais eu de séquelles physiques avant. De même pour leurs histoires personnelles qui sont expliquées plus durement là où c’était suggéré auparavant. Les enfants d’ailleurs réalisent de très bonnes prestations, ils sont tous attachants, même s’ils font toujours un peu clichés, difficile de renier les enfants d’origines. On retrouve beaucoup de passages cultes des téléfilms originaux, entremêlés de nouveautés encore une fois de façon très équilibrés pour satisfaire le plus grand nombre. Au final, difficile de critiquer ce film, il offre un des meilleurs reboots actuels, moderne et respectueux, vivement la suite, l’attente va être longue jusqu’en 2019 (Bon ça va, ce n’est pas non plus dans 27 ans) !