Comédie qui pleure
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En juin 2018 (déjà), je vous parlais d'un de ses films les plus connus de Woody Allen, Hannah et ses soeurs (1986) qui m'avait plu mais dont le scénario ne m'avait pas totalement convaincue et avant ça, en février 2017, j'avais regardé Wonder Wheel (2017) que j'avais détesté et Magic in the Moonlight (2014) que j'avais plus ou moins aimé.
J'espérais donc que Café Society allait relever un peu le niveau et ce fut le cas! En effet, de tous les derniers films que j'ai vu de Woody Allen, c'est celui-là qui m'a le plus intéressée.
Tout d'abord j'ai trouvé le scénario plaisant et j'ai vraiment apprécié la reconstruction historique du New York et du Los Angeles des années 30 avec ces décors parfaitement mis en lumière par le grand Vittorio Storario (à noter que c'était le premier tournage tourné en numérique pour le réalisateur et le chef opérateur).
Aussi, mon amour pour Jesse Eisenberg (en excellent successeur de Woody Allen) et Steve Carell n'a fait que s'épanouir grâce à ce film dans lequel je les trouve tout à fait adéquats, à leur place et convaincants. D'autant plus que Steve Carell ne devait pas jouer dans le film de base et est venu à la rescousse après le départ de Bruce Willis qui a abandonné le tournage au bout de 4 jours.
J'ai eu un peu plus de mal avec Kristen Stewart que j'ai trouvé assez ridicule dans des costumes ultra nunuche avec des noeuds de petite fille dans les cheveux. Si je comprends que Woody Allen est voulu la rendre plus féminine, je trouve que ce style ne lui correspond absolument pas et cela m'a vraiment perturbée... Toutefois, le couple qu'elle forme avec Eisenberg est plutôt mignon et crédible.
Comme toujours on retrouve tout ce qui est propre au réalisateur, les dialogues teintés d'un humour plein d'auto dérision, la voix off qui nous raconte et explique le contexte et bien sûr le jazz qui est omniprésent et qui pour moi est un vrai plaisir d'entendre, surtout que Mister Allen a très bon goût!
Café Society est une comédie romantique charmante qui est l'explication du pourquoi je me laisse toujours tenter par ses films (à noter que Café Society est la cinquantième réalisation de Woody Allen).
Alors oui, c'est souvent la même recette et il y a beaucoup de ratés (en faisant un film par an ce n'est pas évident de tenir la route en même temps) et pourtant on est toujours curieux parce que quand c'est bien, c'est vraiment bien.
Toutes mes critiques sont à retrouver sur mon blog :
https://thenewnewgirl.blogspot.com/search/label/cinema
Créée
le 8 mars 2020
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