Ce film, comme tant d'autres avant lui, parle d'amour. Mais aucun autre avant lui n'avait su toucher avec une aussi grande justesse ce qu'est le sentiment amoureux.
C'est l'histoire de l'été, d'un été, sous le soleil brûlant de l'Italie. Deux hommes, l'un âgé de dix-sept ans, l'autre de vingt-quatre ans, se rencontrent. Quelque chose d'inconcevable naît alors entre eux : le désir. Mais alors, pourquoi? A cette question, à la fois tellement simple et à laquelle il est en réalité impossible d'apporter la moindre réponse rationnelle, l'auteur cite Montaigne : " Parce que c'était lui, parce que c'était moi. "
Le monologue du père est saisissant. Inoubliable. Ce qu'a connu Elio est rare, si rare ! et même s'il a envie de ne plus jamais rien ressentir désormais, il ne doit jamais oublier le bonheur qu'il a connu. Au terme de cette scène, on pense qu'Elio a accepté que la fin de leur amour a sonné et qu'il n'a plus aucune attente de la part d'Oliver. Puis, vient la scène finale. Qui m'a brisée le coeur. Non, on ne se détache pas de son premier amour si facilement. Non, ne garder que le positif et accepter que c'est fini n'est pas facile.
Le vent se lève, il faut tenter de vivre !
Sania