Camping 3 est un film sympa et pas mal. On revient 10 ans déjà après le premier qui restera sans conteste le meilleur, mais ici la pointe nostalgique fait son effet et le fait que ça se déroule toujours au même camping culte des Flots Bleus montre bien la petite réussite de ces comédies d’été. Cette suite ce place au niveau du second mais est encore un peu en dessous selon moi avec de la déception dans l’air.
Je vais surtout évoquer les reproches que je lui fait en commençant par cette séquence d’ouverture très ringarde qui s’ouvre sur le dernier titre de Maître Gims, Ma Beauté remixé par mes soins, Ma Mocheté, que je n’apprécie pas du tout et qui de toute manière ne correspond pas à mon sens à la série de films. Le manque du personnage de Sophie Gatineau interprétée par Mathilde Seigner qui était présente dans les deux premiers se fait évidemment ressentir très fortement puisqu’elle était un pilier et que du coup Paul Gatineau interprété par Antoine Duléry se retrouve seul et moins bon même si on aura droit à quelques séquences drôles. Bon le reste tiens néanmoins la route mais quelques gros clichés font leurs apparitions et le rire pas toujours au rendez-vous-même si dans l’ensemble on passe un bon moment avec quelque chose d’assez frais.
Au-delà de la séquence d’ouverture, la bande son est comme dans les précédents opus assez bonne avec un mélange sympa de musiques connus et quelques découvertes comme ce titre sympa et frais de Dany Key, Don’t Want To Go Home.
Le réalisateur Fabien Onteniente qui a réalisé également le 1er et le second film signe ici son 11ème long métrage et sa réalisation reste bonne comme ses précédents. Au niveau du casting tous y sont toujours aussi bons et les nouveaux ne font pas pâle figure et c’est tant mieux. Franck Dubosc qui manque peut-être un poil de mordant comique dans cet opus, Antoine Duléry, Claude Brasseur, Mylène Demongeot, Louka Meliava, Jules Ritmanic, Cyril Mendi, Gérard Jugnot, Michèle Laroque, Philippe Lelouche un poil décevant et Laurent Olmedo y sont bons.
Cela reste dans la même veine, ça se réinvente dans la continuité, c’est en dessous des précédents mais ce n’est pas la honte non plus, donc on peut se laisser tenter encore une fois par cette troupe adepte du Camping.
Ma note : 6/10 !

Black-Night
6
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le 22 juil. 2016

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