Bien que nous devions attendre encore une petite année pour voir ce que la scénariste-réalisatrice Nia DaCosta (Little Woods) et le producteur Jordan Peele (Get Out, Us) ont concocté pour nous avec leur reboot de la saga Candyman, braquons les projecteurs sur l’entrée originale de Bernard Rose (Paperhouse, Ludwig van B.) dans la série en 1992, également intitulée Candyman. Ce film suit une étudiante diplômée enthousiaste nommée Helen (Vanessa Madsen, de Joy et Le Nombre 23) qui travaille aux côtés de son amie, Bernadette (Kasi Lemmons, récemment reconnue pour avoir réalisé le bancal Harriet en 2019), pour enquêter sur une légende urbaine troublante qui s’est répandue dans les bidonvilles de Chicago. Ce mythe mystérieux en question concerne un homme mutilé (Tony Todd, de Platoon et Destination Finale) avec un crochet à la main qui émerge dans notre monde après que son nom ait été prononcé cinq fois devant un miroir, moment durant lequel il exécute rapidement l’individu qui l’a convoqué. Alors qu’Helen soutient que le terrible conte populaire n’est rien de plus qu’un mécanisme d’adaptation alambiqué pour les citoyens (principalement afro-américains) de cette communauté pour rationaliser les tragédies de la vie réelle qui se produisent chaque jour, alors qu’elle poursuit son étude de cas, elle vient de se rendre compte qu’il peut y avoir plus de vérité dans cette terreur qu’elle n’a jamais imaginé.
Critique disponible dans son intégralité : https://cestquoilecinema.fr/retour-sur-candyman-1992-le-premier-film-black-lives-matter/