Typiquement le genre de film qui ne laisse pas indifférent.
On va suivre une fraterie de 3 jeunes adultes, qui ont grandis sans jamais sortir de chez eux, sans aucun autre contacte avec le monde que leur deux parents.
La première chose qui frappe le spectateur, c’est le rythme. Le film fonctionne à coup de long plan fixe, très froids et de plans où les personnages ont la tête coupées (à l’instar de l’affiche).
La mise en scène évoluera avec les personnages et finira en caméra épaule sur certaine scènes de la fin...
La lenteur du film et la froideur de sa réalisation ont un effet assez hypnotique au final, on se fait prendre dans cette histoire qui intrigue autant qu’elle répugne.
Bref, un film qui ne conviendra pas à tous, c’est très arti pour le coup, le panneau « Cannes - un certain regard » au début du film est un annonciateur.
Le film n’est pas sans rappeler Bad Boy Bubby de Rolf de Heer...
Très spécial, et assez dur à noter au final, mais vraiment intéressant, un objet de cinéma à voir pour ceux qui ont aimé les autres films de Lanthimos.