Le second long-métrage d’Ivan Reitman est



un film d’horreur fauché et horriblement daté,



un navet affligeant qui se présente comme une comédie mais n’amène jamais de rire. Le jeune réalisateur s’essaie à la mise en scène mais le résultat est désespérant de défauts et le récit, ardu, est chaotique, ce qui pose réellement problème quand on voit combien le scénario est simple.


Dans un village reculé au cœur de montagnes enneigées, trois cochonnes sexy mais affamées utilisent leur maison d’hôte comme réserve de viande fraîche en consommant sexuellement et physiquement les hommes de passage qui s’y arrêtent. Tout le village est au courant et participe assidument à l’approvisionnement des cannibales, n’hésitant pas à tuer, découper, et parfois à consommer aussi. Un couple perdu va bientôt devenir la proie de ces monstres.


Les rares moments à se mettre sous la dent sont de furtifs plans sensuels de ces dames.
Le reste, c’est



un métrage accidenté qui ne brille pas par ses dialogues.



Montage tarabiscoté amenant plus de confusion que de récit, lumière inexistante, mise en scène potache et sans finesse, acteurs qui cherchent leur rôle… Tout est à jeter.


Longtemps avant ses gros succès populaire, Ivan Reitman s’ouvre la porte du métier avec un navet plus qu’oubliable, à éviter – on dirait l’exercice raté d’un mauvais étudiant – et l’on se demande comment, après ce brouillon laid et sans saveur, le jeune homme a su rebondir pour se construire la carrière qu’on lui connait aujourd’hui.

Matthieu_Marsan-Bach
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le 12 janv. 2017

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