In Captain America, we hope

Souvenez-vous dans le film L’Incroyable Hulk, le général Thaddeus Ross avait mentionné le projet de super-soldat dans les années 40, il faisait tout simplement allusion au seul et unique : Captain America, le super-soldat considéré comme un être parfait.

Après avoir fait fondre le fer sur l’homme, avoir combattu une Abomination et causé du Thor, Marvel s’attaque à son nouveau super-héros de la guerre. Joe Johnston est donc choisi pour réaliser ce film de propagande et de symbole d’espoir. Chris Evans incarne donc le tout premier super-héros du MCU : Steve Rogers / Captain America. Est-ce qu’on lui donne sa chance après son dernier film des Studios Marvel (Les 4 Fantastiques) ?

Le film commence à notre époque, quand une équipe découvre dans l’Arctique l’épave d’un avion enfoncé dans la glace. Une fois entré à bord, un homme trouve un objet caché sous la glace avec un motif Bleu, Blanc, Rouge (c’est un français !).
Retour vers le passé, nous sommes en mars 1942 dans la ville de Tønsberg en Norvège. Le chef d’une organisation terroriste – HYDRA – s’empare d’un cube cosmique (plus connu sous le nom du Tesseract), un joyau le plus précieux du trésor d’Odin (hoho).
Pendant ce temps à l’autre bout du monde, dans le New Jersey, le jeune Steve Rogers tente désespérément de s'engager en tant que militaire, mais sa demande est rejetée à cause de ses nombreux problèmes physiques et de santé. Toutefois, il se fait engager par le docteur Abraham Erskine pour faire partie d’un programme visant à créer une armée de super-soldat. Steve est choisi pour cette expérience est va devenir un super-héros : « on ne nait pas héros, on le devient ».

Dans cette période de guerre, le film se divise en deux le scénario : la transformation de Steve Rogers en super-soldat et le combat entre Captain et Crâne Rouge. Même si le film est bien construit dans le fil de l’histoire, j’ai quand même trouvé certaines scènes du film un peu ennuyeuses voir inutiles. Des scènes d’actions tournées dans le vif du sujet de la guerre avec des effets spéciaux moyens mais qui vont bien dans l’ensemble. Joe Johnston réalise un film de super-héros sans bavure et crée une bataille à la marche d’une Seconde Guerre Mondiale. Au niveau des décors et des costumes, rien à ajouter et la musique d’Alan Silvestri entre bien en compte dans le vif du sujet. Au Box-Office, le film dépasse Thor et reste derrière le premier film Iron Man.

Dans ce film, Joe Johnston fait de Steve Rogers un être tout à fait hors du commun. Avant même qu’il ne devienne un super-soldat, Steve Rogers était effectivement un gringalet avec plein de problème santé mais il n’abandonnait jamais que ce soit pour se battre contre des brutes ou pour s’engager. La volonté et la détermination sont deux qualités qui sont rares chez un homme, surtout à cette époque. Après sa transformation, Steve devient un modèle et un symbole pour l’Amérique. Même si Steve porte bien les muscles et le costume sa volonté et sa détermination reste néanmoins la même. Joe Johnston a bien su capter chez Chris Evans le super-héros que tout le monde rêverait de devenir (mais par contre rien à voir avec la Torche). J’étais un peu réticent à l’idée de garder Chris Evans dans le MCU, et puis finalement il m’a convaincu.

En ce qui concerne le reste du casting on a donc Stanley Tucci dans un rôle primaire très vite oublié le Dr. Abraham Erskine. Hayley Atwell joue la fameuse Peggy Carter. Même si elle joue un rôle important dans le film on ne peut pas dire qu’elle occupe une place primaire, elle passe vite en second-plan. Sebastian Stan dans le rôle de James « Bucky » Barnes est juste excellent. Tommy Lee Jones incarne le colonel Chester Phillips dans un rôle secondaire et sans grande importance. Dominic Cooper dans le rôle d’Howard Stark est juste quelconque, on ne lui attache pas beaucoup d’importance et n’est pas non plus très charismatique. Hugo Weaving endosse le rôle du tout puissant Crâne Rouge avec implication. Et puis Toby Jones dans le rôle du Dr. Arnim Zola est juste parfait sans plus.

En conclusion, un film Marvel tout à fait divertissant et bien ancré dans le contexte de guerre. La guerre vous change un homme, engagez-vous et qui c’est ce que vous deviendrez demain : un héros ? Salut c’est moi Captain America, je suis là pour vous parler d’une des qualités les plus précieuses que peut avoir un soldat… la patience (#Spider-Man Homecoming)