Vive les scénaristes et les dialoguistes. Les films de super-héros surtout Marveliens sont digestes, pour moi qui ne suit pas vraiment le public cible du producteur, grâce à la dose d'humour et de seconds degrés. Les dialogues décalés, les clins d’œil, l'ironie et la méta-communication entre héros donnent de l'air et allègent l'extrême lourdeur du propos.
En fait l'adaptation cinématographique de "comics" en papier est donc intelligemment réussie dans la plupart des cas. Et ce n'est pas grâce aux effets spéciaux, ni aux scènes d'actions, mais bien au travail des scénaristes et au traitement sans gluten et sans lactose.
Les personnages n'ont pas une épaisseur psychologique particulière, même si dans ce cas comme dans d'autres, on nous raconte la genèse de la super-héroïne. Elle a toujours été volontaire dans son enfance et suite à un accident (en gros) elle a obtenu des supers pouvoirs. Cela s'arrête là.
Le résultat, si on enlève les interminables bagarres inutiles de la dernière demi-heure, est plutôt plaisant et distrayant.
Bon. Sans mon fils, je ne suis pas sûr que je retournerai voir un cinéma aussi pré-fabriqué et peu inspirant.
Et j'ai toujours beaucoup de peine à comprendre que ce cinéma-là est le plus regardé dans le monde actuellement et qu'il imprimera l'histoire du 7ème art de la décennie.