L'intégralité de ma critique est lisible ici : https://comicspowercom.wordpress.com/2019/03/13/captain-marvel-le-film-le-combat-des-redacteurs/
En voici la conclusion :
Curieusement, je n’ai pas détesté Captain Marvel. Disney a atteint un tel niveau de compétence que leurs films les plus négligés, plats et banals savent rester dans une honnête moyenne, et celui-ci comme d’autres se regarde de bout en bout sans ennui et sans vrai déplaisir. Par ailleurs, je conçois volontiers que le cadre des années 1990 en touche d’autres plus que moi, ou que le MCU manque à ce point de super-figures féminines que beaucoup seraient prêts à se jeter sur la première venue à avoir son film (et en l’occurrence la seule à ce jour). Après tout, à force de s’entendre dire et répéter « comme elle est classe », « comme elle est forte », « comme elle est cool », il est aisé de se laisser séduire par le personnage et le moment qui nous est offert. Je ne livre donc pas cette critique sévère pour massacrer le film, seulement pour tenter d’expliquer en détail pourquoi je n’y ai personnellement pas été sensible, pourquoi je n’ai pas trouvé à ses deux heures l’agrément minimal attendu d’un blockbuster contemporain, pourquoi il s’agit à mes yeux du Marvel le plus moyen (peut-être le moins sincère) jamais réalisé, pourquoi je déplore profondément qu’il s’apprête à rivaliser avec les chiffres de Wonder Woman comme s’il s’agissait d’un succès féministe, alors que beaucoup ne vont sans doute le voir que parce qu’il est présenté comme un indispensable pour comprendre Endgame (spoiler : ce n’est pas le cas).