Je trouve ça pas mal d'embaucher des réalisateurs indépendants pour les mettre aux manettes de blockbusters à deux cents millions de dollars. Ils n'apportent pas grand-chose, se contentant d'appliquer le cahier des charges connu depuis Iron Man. A savoir des effets spéciaux dignes des comics, de l'action, de la baston à foison, de l'humour, des références aux années 1980. Bingo. On a tout ça dans Captain Marvel. Avec en prime un Samuel L. Jackson jamais aussi bon que quand il joue les fair-valoir comme dans Une journée en enfer ou Au revoir à jamais.
Parce que la star, c'est bien Brie Larson. Moi, j'ai aimé son sourire, ses mimiques, sa répartie. Et elle est diablement puissante avec ça. Si son combat contre les Skrulls attire toute son attention, très vite, on apprendra que c'est un peu plus compliqué que les gentils contre les méchants et sa quête sur ses origines se révélera toute aussi passionnante.
Drôle, tendre, émouvant, Captain Marvel ne m'a pas déçu. Le divertissement est garanti pendant deux heures et, au delà des fans de comics, il peut séduire aussi ceux qui sont attirés par la science-fiction tout court. Et si ça peut permettre aux néophytes d'aller regarder It's Kind of a Funny Story des mêmes Anna Boden et Ryan Fleck, ce serait la cerise sur le gâteau.