Inclus, les vannes vues à la TV

- Les Blancs ?
- Fait !
- Les Noirs ?
- Fait aussi !
- Et les Juifs ?
- C'est fait, c'est fait.
- Et les Asiatiques, t'as pensé aux Asiatiques ?
- Mais oui Jean-Mi, t'inquiète ils y sont tous.
- Ouais... OK... Et l'humour, t'en as mis aussi Patrick ?
- Mais personne m'a prévenu. Je devais m'occuper de l'humour aussi !!!!???

On aime bien Fabrice Eboué et Thomas Ngijol, tamponnés du label qualité humour de la cité.
Ils font la joie des spectateurs qui vont les voir sur scène mais au ciné, la mayonnaise ne prend pas.

On s'emmerde dès le(a) (case) départ. Une mise en place trop longue 3 sourires esquissés. On se dit quand même qu'ils vont se rattraper après, avec les blagues qu'on a vu en boucle à la télé.
Et quand finalement ça vient enfin après des préliminaires tellement fastidieux, on peine à rire.
Parce que nos 2 amis, les compères version banlieue, ont oublié une chose essentielle : le timing de la vanne au cinéma n'est pas le même que sur scène. Ici tout s'étire à l'ennui.

Sans compter un jeu d'acteur minable (le duo fait en plus jeu égale avec tout le reste de la distrib'), un scénario écrit à la truelle, une morale à 2 francs (anciens, les francs), empruntant à la pensée édoniste des philosophes Arnold & Willie, on a droit à une belle comédie comme on sait le faire en france : inutile.