Est-ce qu'ils m'avaient manqué? Non. J'ai pourtant eu du plaisir à retrouver Xavier, Wendy, Martine et Isabelle dans leur bordel affectif. Encore plus à New-York, ville aux milles visages et aux milles films. Pourtant Klapish ne nous épargne pas les clichés sur le melting pot qui la caractérise (Toi aussi t'es un étranger, lui aussi, lui aussi, lui aussi... qui n'est pas étranger à NY? dira le patron des coursiers) et son immobilier fastueux (qui peut encore s'offrir un gigantesque loft à Brooklyn?).
On mettra ça sur le compte de l'ingénuité désarmante des français à New-York (suivez mon regard --> Nous York).
La réflexion sur l'écrivain et son œuvre vaut pas grand chose non plus. La seule chose qui sauve le film c'est la vitalité de ses acteurs et l'affection qu'on a pour leur personnage. C'est uniquement cette sympathie sans réserve qui m'a fait apprécié le film malgré qu'il soit brouillon et pas très intéressant.
A noter au moins un faux raccord dans la scène finale lorsque Xavier cours chercher Martine : dans le travelling qui filme sa course dans la rue on aperçoit dans les vitrines des magasins, cafés, appartements, le camion qui le suit et sur lui l'équipe, les perches et tutti quanti.