Romero fut le premier d'une longue lignée de réalisateurs à ré-ouvir le bal des anthologies horrifiques. Le premier de cette lignée fut, sans contredit "Creepshow" en 1982. (Quelques tentatives virent le jour au préalable, tels que "Contes d'outre-tombe" en 1972 (Voir ma critique) et "Le caveau de la terreur" en 1973 (Critique à paraitre sous peu) très influencés par les comics de Gaines et Feldstein. C'est alors dans ce conglomérat que s'est manifestement égaré ce "Cat's Eye". Le fil rouge est ici maigrelet; C'est un chat qui épaulera les trois sketchs et cette intrigue subsidiaire est tout autant anecdotique, qu'inutile.


"Desintox, Inc"


Mise en scène en se basant sur une nouvelle de Stephen King (Parue dans le recueil "Danse macabre"), cette première scènette fait office de mauvais sketch introductif, dont nous pouvons saluer l'humour noir omniprésent bienvenu mais plombé par un cruel manque de concret et d'abouti.


3/10


"La corniche"


Parue elle aussi dans "Danse macabre", C'est au tour de la nouvelle "La corniche" d'être adaptée. Il s'agit du meilleur sketch du film. La mise en scène est lente, et le rythme se fait crescendo. Nous nous retrouvons face à une version similaire de la première partie de "Something to tide you over" (Creepshow). Une histoire savoureuse et haletante, malheureusement tirée vers le bas (Blague à part, pour ceux qui ont visionné ce long) par des effets spéciaux hideux, et ce, même pour son année de sortie.


7/10


"Général"


Le chat, transition de "Cat's Eye" est mis à l'honneur dans ce sketch final, aberrant et sans intérêt. Dans la mesure où les deux premières histoires possédaient un réel fond, dans ce dernier il n'en est rien. Nous ne pardonnerons même pas sa médiocrité par la présence de Drew Barrimore. Les effets spéciaux, tout comme ceux du second sketch sont affreux et le doublage français du personnage de Barrimore est inaudible. Non, vraiment, il n'y a rien à sauver dans ce sketch plat, sans tension, avec un léger côté (mais très léger) "films d'aventures eighties" dont vous pourrez peut-être vous délecter, dans ce sketch qui pue l'histoire-meuble (ou le manque de droits d'auteurs?)


2/10


Si vous êtes un inconditionnel des anthologies horrifiques, laissez-vous tenter, ne serais-ce que pour le second segment, quant aux autres, allez voir du côté de Romero ou encore celui de Hooper et Carpenter.

QuentinDubois
4
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le 15 déc. 2016

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Quentin Dubois

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