Photographe de 24 ans, Nev Schulman est contacté via Internet par Abby Pierce, une enfant peintre surdouée qui lui envoie une peinture réalisée d’après une photo du jeune homme publiée dans le New York Sun. Très vite, Nev et Abby deviennent ami sur Facebook. Par la suite, le jeune homme entre en contact avec la mère d’Abby et, par l’intermédiaire des réseaux sociaux, avec sa demi-sœur Megan. Et rapidement, une relation amoureuse à distance s’installe entre Megan et Nev. Réalisé par Ariel Schulman (le frère de Nev) et Henry Joost, Catfish se présente comme un documentaire sur cette relation à distance.
La suite est un rêve de documentariste. Et face à ce qu’ils n’auraient jamais imaginé possible, les deux cinéastes et Nev Schulman se montrent très réactifs, rebondissent parfaitement, en plus de faire preuve d’un comportement exemplaire. Difficile de ne pas trop en dire sans gâcher l’effet de surprise d’un long-métrage qui, peu à peu, change totalement de cap pour lorgner dans un premier temps du côté du film d’horreur (ne lisez pas la suite si vous voulez être vierge de toute surprise). En témoigne l’arrivée chez Megan en pleine nuit, séquence qui parvient brillamment à faire monter la tension. Le plus éprouvant vient ensuite, quand, sans vraiment savoir sur qui elle va tomber, l’équipe décide de débarquer à l’improviste dans la famille d’Abby avec des caméras cachées...
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