Klapisch kaput
Le point de départ du nouveau Cédric Klapisch (écrit avec Santiago Amigorena, le complice des débuts) ressemble étrangement à celui de Six feet under, la série culte des années 2000, mais ramené au...
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le 7 juin 2017
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Sans payer de mine le dernier film de Cédric Klapisch se livre comme un émouvant drame familial, humble et commode dans sa simplicité. Comme souvent le réalisateur de L’auberge espagnole s’intéresse aux scénarios de vie de ses personnages, ces derniers faisant le point sur leur parcours et leurs sentiments avec une jolie rondeur émotionnelle.
Tourné en Bourgogne dans son intégralité Ce qui nous lie montre les difficultés que rencontrent les enfants d’un propriétaire de vignoble à l’article de la mort, difficultés impliquant droits de succession et autres complications notariales. Le trio de comédiens formé par le touchant Pio Marmaï, la fragile Ana Girardot et l’épatant François Civil fonctionne à merveille, rendant parfaitement crédible et efficace cette tranche de vie douce-amère. Peu ou prou de choses à ajouter au sujet dudit film, ce dernier jouant beaucoup sur l’identification et l’attachement sans pour autant tomber dans la sensiblerie. Un très bon drame, modeste et moins léger qu’il ne le semble a priori…
Créée
le 9 juil. 2017
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