Certes le film possède quelques défauts, comme ces références à des scènes qui n'ont pas été retenues au montage, mais il est attachant. Le film est d'abord et surtout un hommage à la beauté de Lina Romay qui joue de son corps avec un naturel époustouflant. Mais c'est aussi une fable sur l'amour, sur la liberté sexuelle, sur l'amour pluriel (un moment Lina Romay dit à Richard Bigotini qui vient de la demander en mariage "moi aussi je t'aime, mais j'aimerais peut-être aussi quelqu'un d'autre dans une demi-heure !"). Le ton est celui de la saine gaudriole et on s'y amuse même si Jess Franco n'hésite pas à forcer la dose (il y a une scène où il devient difficile de compter le nombre d'amants dissimulés derrière les rideaux). On notera aussi la prestation étonnante d'Howard Vernon en "pervers pépère", ainsi que la beauté des autres actrices notamment la jolie blonde Pamela Stanford.