Au dessus y a rien.

Il flotte sur ce film un ton d'une légèreté qui n'existe plus dans le cinéma actuel. Ce film tourné la même année et sorti un mois avant La grande course autour du monde de Blake Edwards n'est surement pas une coïncidence, les deux se ressemblent dans l'humeur qu'ils dégagent. Cependant le film d'Edwards possède un rythme mieux tenu, car certaines scènes des fous volants sont tout de même un peu trop étirées, tel que celle du pilote allemand qui perd le contrôle de son avion. Le pilote fait et refait encore le tour du terrain d'aviation pendant que tous les gens présents aux alentours tentent de le stopper. Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines fait parti des films qui fleurent le bon esprit. On cherche à amuser avec légèreté en comptant l'aventure que fut celle de l'aviation et il faut reconnaitre que ce sentiment traverse l'écran. Les péripéties de ces aviateurs ne sont pas hilarantes, non elles amusent gentiment. Faire sentir et passer une humeur de légèreté n'est pas une chose aussi simple à faire que ça. Le film est un délicieux moment qui se déguste comme une sucrerie, cependant certains passages auraient mérités d’être un peu écourtés, le rythme du film y aurait grandement gagné.