Le film est décevant , par sa lenteur inutile ... La lenteur est un art brillamment maîtrisé par quelques cinéastes majeurs (oshima, Wong kar waï ... rohmer ) .
Dans chanson Douce elle est un accessoire mal utilisé pour raconter une angoisse qui monte et annoncer un dénouement tragique inéluctable.
Et surtout le récit n’avance pas ... et la lenteur devient pesanteur ...
Je dirai que Karine Viard , qui reste une formidable actrice, en fait un peu trop en mode psychopathe, yeux écarquillés et sourire figé ... l’angoisse aurait été plus présente avec un jeu plus neutre , et donc un drame plus inattendu ...
Leila Bekhti et Antoine Reinartz sont parfaits ...
Dommage ... adaptation ratée d’un livre puissant ... comme souvent ...