Pas forcément convaincu à la première vision, il a fallu finalement que je le revoie dans une vieille salle toute pourrie dans des conditions de projection innommable pour que finalement je sois totalement subjugué par le pouvoir d’entrainement de ce film. Film des années 1950, c’est vrai, mais les numéros de danse et de chants ont toujours autant de gueule et coulissent franchement à merveille au sein de l’intrigue. Les films d’aujourd’hui auraient des leçons à prendre de ce film qui sait cumuler les moments – certes bien la logique niaise de son temps – mais malgré tout cultes. Et il fallut en plus que Stanley Donen face de ce « Chantons sous la pluie » une déclaration d’amour au cinéma muet, chantant, dansant, en noir et blanc comme en couleur ! Bref, quel plus bel hommage qu’en se transcendant soi-même ?