Quantième Art
Charlie, ou la miraculeuse réussite au sein de la ribambelle d'adaptations merdiques de Stephen King. Mais du même coup, Charlie est victime d'un certain manque d'attention, trahi par les éléments qui se mettent un peu vite en place. Signe de l'époque sans doute, pourtant le casting est quant à lui inoxydable. Et quoique la réalisation se laisse aller à un bouquet final aussi (pyro)technique que grotesque, on ne peut pas dire que c'est mal fait. La musique est bonne aussi, et c'était un jeu d'enfant – littéralement – pour lier les magnifiques personnages par des liens forts et émouvants. Le film paraît clairement un tiers moins long que ce qu'il dure réellement. Ne décevra pas les lecteurs !