7
Cœur primal.
On connait l’intérêt de Lang pour les dilemmes moraux, et Chasse à l’homme s’y inscrit parfaitement : en deux temps, le film explore la question de la tentation du meurtre. Un anglais surpris aux...
le 4 avr. 2018
21 j'aime
Un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans lasser
L'évidente allégorie philosophico-politique, entre propagande anti-nazie et réflexion sur le potentiel meurtrier d'un homme, est très forte.
Malheureusement, l'intrigue racontée l'est beaucoup moins...
Parmi les invraisemblances et autres détails qui font tiquer, on notera par exemple :
- un héros qui résiste à la chute du haut d'une falaise de plusieurs dizaines de mètres de haut, alors qu'on a clairement entendu son fusil se fracasser en bas (mais qu'on voit intact, dans de la boue, au plan suivant)
- une histoire d'amour artificielle et nunuche
- des nazis à la fois plus téméraires que des Terminator mais qui dans les moments décisifs font n'importe quoi (en agissant seul par exemple)
- une totale non-organisation des services secrets britanniques (enfin pour ce détail, j'ose espérer qu'il n'était pas réaliste).
Mais bon, rien que pour l'idée du premier plan, et pour le dernier plan en mode soldat de plomb armé de sa bite et de son couteau, le film vaut bien de suivre cette chasse à l'homme finalement peu trépidante...
Malheureusement, l'intrigue racontée l'est beaucoup moins...
Parmi les invraisemblances et autres détails qui font tiquer, on notera par exemple :
- un héros qui résiste à la chute du haut d'une falaise de plusieurs dizaines de mètres de haut, alors qu'on a clairement entendu son fusil se fracasser en bas (mais qu'on voit intact, dans de la boue, au plan suivant)
- une histoire d'amour artificielle et nunuche
- des nazis à la fois plus téméraires que des Terminator mais qui dans les moments décisifs font n'importe quoi (en agissant seul par exemple)
- une totale non-organisation des services secrets britanniques (enfin pour ce détail, j'ose espérer qu'il n'était pas réaliste).
Mais bon, rien que pour l'idée du premier plan, et pour le dernier plan en mode soldat de plomb armé de sa bite et de son couteau, le film vaut bien de suivre cette chasse à l'homme finalement peu trépidante...
6
Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films se déroulant en Allemagne, Les meilleurs films de Fritz Lang et Les meilleurs films de 1941
Créée
le 4 juin 2013
Critique lue 490 fois
4 j'aime
D'autres avis sur Chasse à l'homme
6
Pidgeon vole
Un film solide, dans lequel tout mériterait une petite étincelle de plus pour vraiment passer dans la catégorie bon film. Alors tout d'abord, ça n'a pas grand chose d'un film de propagande, à 2-3...
Par
le 13 févr. 2011
13 j'aime
3
6
Ça tire la Lang
Le pitch du film était assez bandant : «En 1939, quelques jours avant la guerre, un Anglais, célèbre chasseur de fauves, Thorndyke, tente d'assassiner Hitler. Il échoue, est fait prisonnier, torturé,...
Par
le 28 févr. 2011
12 j'aime
19
Du même critique
10
Petit Son Goku deviendra grand
Si Dragon Ball fut une œuvre phare de mon enfance, au même titre que Les Aventures de Tintin par exemple, c'est avant tout parce que : - c'est bourré d'humour, et que c'est important l'humour pour...
Par
le 17 mai 2022
73 j'aime
17
10
Critique de Eternal Sunshine of the Spotless Mind par youli
Le film le plus juste et le plus beau qu'il m'ait été donné de voir sur l'amour, offrant à Jim Carrey et Kate Winslet deux de leurs plus beaux rôles. Jim Carrey notamment, étonnamment sobre, limite...
Par
le 24 avr. 2011
57 j'aime
17
5
Miroir, mon beau miroir, dis-moi donc... quelque chose. Mais parle, te dis-je !
Comme toujours avec Tarkovski, on a droit à des plans beaux comme des tableaux de maître, à des phrases poético-ésotériques, à beaucoup de tension... et d'incompréhension. En fait, tous ces éléments...
Par
le 28 nov. 2012
53 j'aime
3
