Avec cette mode du reboot, on aura bientôt droit à tous les nanars des 80's (leprechaun, critters, ghouls, ghoulies...) si peu réussissent un come back crédible (non le dernier Halloween n'en fait pas partie), Chucky 2019 fait partie du panier des ratés.
Exit le surnaturel et bonjour l'intelligence artificielle. Chucky n'est plus possédé, il est connecté et c'est pire. Voilà le concept du reboot. Virez moi le scénariste illico.
Qu'est ce qui ne va pas ? D'abord cette poupée est horriblement moche. Je ne vois pas qui pourrait bien acheter ça pour son gamin. En supprimant le surnaturel, bah ce n'est plus pareil. Ça manque de folie. Ramenez nous Brad Dourif. Il y a du gore mais chucky s'identifie plus à jigsaw qu'au diable. Le film bénéficie d'un scénario plus dense que d'habitude avec des personnages crédibles et une réflexion sur la perte de l'innocence, plutôt intéressante. Malheureusement ceux qui regardent Chucky veulent du série B, une action décomplexée et des liens binaires. À le rendre plus intello le film pâtit indéniablement d'une certaine lenteur. Et ce n'est pas le quart d'heure final du grand n'importe quoi, qui va redonner un nouveau souffle à cette franchise en bout de course.