Dire que j'avais quelque appréhension avant de regarder Chinese Zodiac serait un euphémisme. Ce film est juste la suite de deux des meilleurs Jackie Chan : Mister Dynamite et Opération Condor. Ce dernier étant le top du top du maître, son summum à mes yeux. Autant dire que la barre est placée très, très haut (et même un petit peu plus).

Et bien finalement, si ce n'est pas la merveille tant espérée, Chinese Zodiac est également très loin d'être la catastrophe tant redoutée. Impression confirmée par un second visionnage quelques jours plus tard.

Le film démarre avec un Jackie Chan en combinaison intégralement recouverte de roller (alors savoir comment appeler ça ^^) pour une scène de poursuite fun et inventive comme je les aime. Un bon départ, donc, malheureusement plombé par la première moitié du film, où l'intrigue se met laborieusement en place. Jackie est maintenant assisté par une équipe de petits jeunes qui ne servent pas à grand chose, si ce n'est introduire des intrigues sentimentales secondaires dont on se fiche royalement...

Heureusement, on retrouve le souffle de l'intro dans la seconde partie. Le passage sur l'île tropicale, avec ses nanas gaffeuses et ses pirates ridicules, est bien fendard. Les filles m'ont rappelé le trio d'Opération Condor (avec un remake de la scène des casques).
Le sommet du film est atteint avec le passage dans l'usine de contrefaçon, qui concentre la quasi totalité des combats du films. On démarre avec un duel sur canapé pour enchaîner sur le très attendu "Jackie contre le monde entier", avec en bonus un duel entre filles assez anecdotique, mais qui se laisse regarder. Tous ces combats ne forment qu'une seule et longue scène géniale, délirante, inventive. Jackie saute partout, se sert de tout ce qui lui passe sous la main pour tataner ses adversaires dans la joie et la bonne humeur. Du bon Jackie comme je l'aime.
On termine le film avec un combat en chute libre, sorte de pendant aérien au combat sous-marin de Contre-Attaque, avec lequel il partage les même défauts et qualités d'ailleurs. C'est lent, ce qui rend les enchaînements mous, et un peu trop long, mais je salue la prouesse et l'idée.

Voilà, au final un film sympathique, même si bien loin de ses prédécesseurs. J'aurais d'ailleurs préféré que ce soit un film indépendant, et non une suite. Un film à voir, en tout cas.

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le 3 févr. 2014

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