Après Akira & Prodigies...
CHRONICLE. ( y a des petits spoilers mais en même temps rien qu'avec la bande-annonce tu peux t'en douter, hé )
J'ai trouvé ça franchement pas mal. L'affiche ne m'avait pas du tout attirée ( en même temps c'est dur d'être attiré par quelque chose sur les parois des stations de métro ), je n'avais pas vu la bande-annonce. Je connaissais vaguement le synopsis ( trois jeunes américains qui se découvrent des super-pouvoirs ) et avais entendu des échos plutôt positifs. En plus aujourd'hui le ciné c'était pas cher.
Chronicle, c'est un peu un mélange de plein de bons trucs:
Akira, pour le côté je suis un enfant/ado mais surpuissant et je massacre des mégalopoles tranquille.
Elephant, en fait c'est surtout un plan qui m'y a fait penser, quand Andrew mange à côté du stade. Et puis on va pas nier le côté ado mal dans sa peau qui pète complètement un câble une fois qu'il en a les moyens.
Le Projet Blairwitch, pour le côté caméra au poing, on tient une sorte de journal intime en vidéo, au début on déconne c'est trop cool j'aimerais bien être un oiseau et, oh, ça y est je sais voler, et puis après c'est grave la merde et la caméra elle tombe.
X-Men, notamment First Class, avec la découverte des pouvoirs, l'apprentissage d'une certaine maîtrise, toussa.
Et puis on peut aussi penser à Prodigies pour les pouvoirs/apprentissage/pétage de plombs, et à Projet X ( même si je l'ai pas vu ) pour les soirées trop rave/dubstep/fluo/vomi.
Voilà voilà.
Et pourtant, figurez-vous que ce n'est pas indigeste. Une réalisation, un montage plus travaillés & signifiants que dans la plupart des films de super-héros, mêlés à des effets spéciaux qui tiennent vraiment, vraiment la route. Quelques moments assez savoureux, notamment dans le magasin de jouets, ou Andrew en magicien. On se marre bien durant la première partie, on s'attache aux héros. Matt est tout mignon en philosophe beau gosse ( j'ai pas dit qu'y avait beaucoup de crédibilité. Haha ), Steve est populaire mais ouvert... Certes, on se doute bien qu'Andrew va déconner, on le sent depuis le début et puis ça devient évident quand Matt assure que désormais sa vie va être trop cool. Ses problèmes familiaux, la solitude qu'il a développée depuis un bon moment, toute la rage qu'il retient... ça, c'est le côté prévisible du film, mais bon.
Ici, pas de bataille contre des super-vilains, mais la confrontation à soi-même, parce que comme dirait Uncle Ben: Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.
Bref, j'ai beaucoup aimé. Lalala.