Viol en réunion
100 millions d'exemplaires vendus, un matraquage depuis des mois à coup de rumeurs de tournage, une omerta de la critique journalistique avant la sortie officielle, un soupçon de souffre et...
Par
le 12 févr. 2015
362 j'aime
78
Ce film qu’on pouvait espérer provocateur, [spoiler] les fantasmes de M. Grey sont rendus comme ceux d’un pauvre malade qui va bientôt mourir et qui ne qui ne demande qu’à guérir avec un bon gros coup de cravache…. Un film bourré d’hypocrisie. Avec son petit air de Sophie Marceau, Dakota Johnson la fille de Melanie Griffith et de Don Johnson n’est guère expressive. En deux heures, il n’y a de supplice que pour une seule personne, le spectateur. Un ratage qu’on soupçonnait et dans lequel il n’y a vraiment rien à sauver ! Prendre des bouquins à grand succès pour en faire des films c’est une bonne idée mais dans ce cas là Hollywood faites au moins des adaptations de vrai livres et non des livres de gare ! Parler de mystère est de toute manière faire trop d’honneur au film. Mise en scène inexistante, dialogues et situations ridicules. Dakota Johnson et Jamie Dornan sont aussi transparents que leurs personnages. Un pathétique épisode de Greg le millionnaire dont le fonds sado-masochiste ne sert qu’à subvertir les codes de la comédie romantique. A l’arrivée, on se retrouve devant une romance banale. Cette histoire a donné un best-seller mondial, mais il se trouve que ici adapté en porno sado-maso soft, avec un couple moins convaincant que le marketing déployé. « Le masochiste est celui qui vit l’attente à l’état pur » écrivait Deleuze dans son introduction à Sacher-Masoch. C’est la définition-même d’une jeune fille romantique.
Créée
le 13 déc. 2015
Critique lue 251 fois
D'autres avis sur Cinquante Nuances de Grey
100 millions d'exemplaires vendus, un matraquage depuis des mois à coup de rumeurs de tournage, une omerta de la critique journalistique avant la sortie officielle, un soupçon de souffre et...
Par
le 12 févr. 2015
362 j'aime
78
Conversation téléphonique longue distance Seattle-New-York, une nuit chaude et électrique du mois de mai, entre un maître dominateur et son élève : Maître, Anastasia est partie... La pute...
Par
le 15 févr. 2015
278 j'aime
25
J'enfonce ma carte dans le distributeur. Les portes s'écartent devant moi. Une forte odeur de bourgeoise envahit mes narines. L'éclairage tamisé révèle des rangées de fauteuil d'un rouge affriolent...
le 13 févr. 2015
182 j'aime
27
Du même critique
Le film « It Follows » a été présenté au Festival De Cannes en 2014 dans la catégorie Semaine De La Critique. Le réalisateur David Robert Mitchell scénarise son film avec l’aide de son imagination et...
Par
le 13 déc. 2015
2 j'aime
Le film de Gaspar Noé s’applique a montrer et a tout montrer, les détails, les émotions et même les éjaculations. L’œuvre est servie par des interprètes qui souhaitent faire du mieux qu’ils peuvent...
Par
le 13 déc. 2015
2 j'aime
Ce film est bon pour le moral ! Il se moque de tout, toute une société est passé au crible. Djamel Bensalah a écrit son film de manière a se moquer de tout les clichés racistes. Beur Sur La Ville...
Par
le 17 févr. 2016
1 j'aime