Ce qui rend ce film unique dans la carrière de Stallone, c'est qu'il y joue un homme ordinaire. Un homme qui, certes, est bon en escalade, mais qui est incapable de sauver la femme de son meilleur ami alors que son mousqueton s'est cassé en deux (scène qui fait d'ailleurs bien rigoler les alpinistes, je crois...). Par conséquent, un homme qui doute, qui se dévalorise, qui s'attribue la faute d'évènements douloureux. Un Stallone avec des fêlures.


On est loin de Demolition Man et Cobra.


Et cet homme ordinaire, ce Monsieur Toutlemonde, va être confronté à une situation extraordinaire, et va devoir se battre avec ses propres armes : sa connaissance sans failles des montagnes, son sens de l'orientation, son savoir-faire avec les lapins et les chauves-souris... Mais sans pistolet. Les méchants, eux, ils ont plein de pistolets. Ils ont même une machine qui fait bip-bip et qui leur permet de savoir où sont les valises pleines d'argent qu'ils ont perdues dans les montagnes enneigées. Stallone, lui, il arrive à trouver les valises avant eux, et juste en regardant le soleil et en observant le sens du vent.


Évidemment, Stallone tue les méchants les uns après les autres, d'abord ceux qui ont un petit rôle, puis ceux qui ont un peu plus de répliques, et puis le chef, à la fin. Mais il fait ça sans pistolet. A un moment, il utilise bien un perforateur (un truc qui plante des clous dans les montagnes), mais c'est pas vraiment un pistolet. Stallone incarne une sorte de Mac Gyver des hauts plateaux, mais qui tue les méchants. Parce que Mac Gyver, lui, il tue pas.

AlexLeFieutard
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le 13 juil. 2012

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le 31 juil. 2012

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AlexLeFieutard

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