Il nous embarque dans son navire où l' humanité se saborde, s'amuse des codes du cinéma comme si cet art n'était qu'un jouet pour lui, sale gosse.
Si tu enlèves ses putains de phrases de Niaistzsche ( le philosophe en version niais ) tu as un objet filmique artistique passionnant à regarder; partir de ce point central et peu à peu explorer les alentours, ce pieu auxquels toutes ces chèvres de monsieur Seguin-Noé sont attachés, ils ne savent pas encore qu'ils vont être dévorés tout cru.
Au début malin, il veut nous faire croire qu'ils sont de vrais personnages, même si le procédé du petit écran ante-télé-réalité aurait dû nous mettre la puce à l'oreille, plus sûrement qu'une bite dans le...
Dans le maelström qui se déploie vigoureusement, on cherche à capter qui est qui, les liens entre... Ça vit, ça vibre, c'est passionnant comme jamais pour le spectateur,sans compter qu'on est scié par la maîtrise du cadre du gars. Mordu quoi.
Première alerte quand il nous sort la pointe bouc émissaire, l'animalité de la danse conduira où vous savez... On comprend, et l'ennui commence, à contempler ces marionnettes dont on cherchait l'humanité, se déliter, se désarticuler, sous la torture de l' œil cinéaste, jouisseur. Pervers.
Le retour à la réalité est là pour nous rassurer sur la santé mentale du réalisateur, ouf on va pouvoir dormir, mais quand même...