Un film sur lequel on ne peut qu’avoir un avis tranché et définitif.
Le cinéma de Gaspard Noé se retrouve dans pratiquement chaque plan du film et dans chaque image.
Ainsi on a le générique de fin au début, un générique au milieu, des scènes hyper longues filmées en Top Shot, et une succession de plans séquences hyper longues (très bien faites) et qui font des looping et des 360.
Évidemment, toute la technicité, la photographie et la mise en scène de Gaspard de la Noé est une fois de plus démontrées.
Cependant, le jeu des acteurs est tellement caricatural, hors de propos, téléphoné au possible, exagéré dans chaque situation et les dialogues sont d’une vacuité sans nom et ne permettent pas de comprendre le sujet… Ou les pseudos sujets qui ont voulus être abordé dans ce métrage.
Les phrases de fin qui s’imprime sur l’écran qui sont des Punchline à retenir, sont soit déconnectées du film qu’on vient de voir, soit débile tout simplement.
On peut regretter dans ce film que les séquences de fin ou l’on revoit tous les personnages (seul) contrairement au milieu du film où ils étaient ensemble, constitue une boucle avec la séquence du début où on filme une télévision ou les personnages apparaissent (seul)… naissance et mort.
Si je suis très fan de violence et de cruauté, encore faut-il que ça ai du sens. Parce que là
“””La meuf enceinte, le gamin, la meuf qui prend feu,… Et tous les les renégats qui s’excitent ça n’a aucun.“””
De plus, pour un film qui veut représenter la France de 1996, les dialogues (improvisées) ne sont pas du tout d’époque, de même que les vêtements, et les différentes « communautés»–« ethnies» qui nous sont proposés à l’écran, beaucoup trop surreprésentées et beaucoup trop affirmées LGBTQIA+.
Bref, c’est une œuvre d’un collégien qui aime bien se branler en regardant des meufs avoir mal, tout en essayant d’avoir un propos pseudo philosophique et un constat sur le monde et la France qui nous entourent mais… le devoir est à refaire…