Définitivement, j'aime les films des Wachowski, malgré les dreads, malgré les messages stikmi, malgré la touche 90's, ou peut-être grâce à tout ça. Ils ne sont pas nombreux à mettre en scène les "minorités" (gays, noirs, femmes...) de façon normale, sans en faire un film "porte-parole", un "manifeste", mais juste en les intégrant à une histoire dont ils sont les héros, simplement, comme s'ils étaient des hommes blancs hétéros trentenaires.
Dans Cloud Atlas, on retrouve les thèmes qui leur sont chers: l'amour, la révolte/révolution, la techno-science... Et les images qui les ont rendu célèbres : les villes futuristes, les chorégraphies, les gourous à dreadlocks...
Là dessus, une nouvelle théorie : la persistance de l'âme à travers les plans. La 4e dimension en quelque sorte. Et la notion du bien et du mal qui favorise ou freine l'évolution de chacun. On peut trouver ça cucul-zinzin mais après tout pourquoi ne pas s'interroger un peu sur cette question, d'autant plus qu'elle est enrobée dans du pur fun et pas dans un trip new age chiant? Merci les frangin-frangine, continuez à capter l'air du temps, je vous écoute, je vous regarde, je vous aime.