J'ai survécu... Et ce ne fut pas chose aisée tellement ce truc s'est avéré pénible. J'étais gavé dès la première moitié, comme on peut le lire dans les premiers commentaires du statut.
Mais je suis allé au bout quand même, espérant trouver la petite idée, la scène, n'importe quoi qui m'aurait fait comprendre POURQUOI on a vendu ça comme une perle dès sa sortie. Et, "étonnamment"... Je n'ai rien trouvé.
A part peut-être le nom de J.J Abrams parmi les producteurs, mais c'est alors vraiment maigre.
La petite référence aux affiches de New York 1997, avec la tête de la Statue de la Liberté coupée? Non, même pas...
En tout cas, j'ai voulu voir ce désastre moi-même, et j'ai pas été déçu.
J'aurais pu pardonner à un film entièrement amateur. D'ailleurs, pour un film amateur et financé difficilement, ça aurait pu passer. Mais là, non. Pas pour un film distribué en salles, par la Paramount, avec Abrams à la prod, et avec un budget sans doute assez conséquent.
Ce film est une merde, qui aligne les clichés et les situations attendues, avec des acteurs peu inspirés.
Et l'idée de la cassette retrouvée pour le faux doc/témoignage... Ca rate pas, on a droit à des plans nocturnes tout pourris où on voit rien.
Cela dit, j'aimerais qu'on m'explique pourquoi on a ça tout le long et que, subitement, dans les 20 dernières minutes, la caméra s'offre un filtre "vision nocturne" sur une séquence (à moins que ça soit un projo, mais avec ce que j'ai vu, je reste sur le filtre). Tu pouvais pas l'activer plus tôt, ducon? Pardon? Ah, y aurait pas eu la même tension? C'est vrai, on dort déjà tout du long, inutile d'en rajouter en virant le peu de frayeur possible (et encore, pour les plus impressionnables).
Et, la prochaine fois, choisissez mieux celui qui tient la caméra. Ou une caméra plus équilibrée, qui penche pas. Parce que les plans à 45 degrés (voire, au début, carrément à 90)... J'ai passé la plupart du temps à penser "PUTAIN, mais tu vas apprendre à faire un cadrage CORRECT, connard???".
Dans les passages où ça bouge un peu, c'était pas grave, mais quand c'est calme et qu'on reste immobile... Non, là, je comprends pas.
C'est déjà dur de lire quelque chose avec le choix de réalisation, mais quand on colle un apprenti stagiaire à la caméra, on atteint des sommets.
La séquence du début... Ce truc dure 1H20 (et, croyez-moi, on a l'impression qu'il en dure 4, mais sans la qualité de Jackson ou Leone), et les 20-25 premières minutes nous montrent une fiesta chiante, daubique, inutile et remplie de parlotte inutile sur "qui se tape/veut se taper qui".
Bref, il reste 55 minutes - 1 heure d'action. Un épisode de série, quoi. On se dit que c'est bon, on a subi le pire, ça va bouger.
Mais noooooooooooooooooooon !!!!
Ca serait trop beau. On a commencé sur du chiant, on va continuer, hein, avec des bébêtes insipides, des personnages traqués qui prennent le temps d'organiser un déjeuner relativement correct avec table et couverts dans le métro, balancer une histoire d'épidémie (évidemment, l'un des personnages va y passer, séquence pas attendue DU TOUT), et continuer les réactions débiles et incohérentes.
Une attaque de monstres? Mais c'est pas grave, on continue de filmer, pourquoi essayer d'aider?
On me dit de poser ma caméra? J'enregistre un dernier message et...Bah, je la garde. Ah, on me dit que le film se serait fini en queue de poisson, sinon...
Le must revenant à la caméra intelligente.
Le caméraman se fait bouffer, sa caméra tombe au sol, survit sans dégâts (déjà, c'est fort), et... fait la MISE AU POINT TOUTE SEULE !!!
Ah, là, j'ai halluciné...
Puis la fin, cette séquence finale qui fait contraste, mais arrive tellement n'importe comment qu'on en rigole ^^
Et ce monstre... Croisement improbable, pour ce qu'on en voit, entre Godzilla, une éponge, et les Chimères du jeu Resistance... Il finit par être juste ridicule =)
Vous aurez compris... Ceci n'est qu'une sombre merde survendue par du marketing et un public aveugle.