Coco, je suis très déçue. Avec des thématiques pépites et notamment celle, centrale, de la musique, je m'attendais à plus de surprises et d'émotions de la part de Pixar (Et pour être honnête, de meilleures chansons...). Mais où est passé le Pixar de Up, Wall-E, Monster et Cie, Vice Versa, même les indestructibles ? Avec Coco, sourire gentil, affection tendre et émotions douces. Une première pour moi car je n'ai pas pleuré devant un Pixar. Je ne suis pas en train de dire que c'est mauvais, c'est juste attendu et peu surprenant. Un peu comme si le totalitaire Disney l'emportait sur la Pixarologie et sa si célèbre multi-lectures profondes avec des personnages ultra bien travaillés. Là, à trop vouloir plaire, cela devient trop facile. On devine beaucoup trop facilement et beaucoup trop vite. Le méchant est toujours toujours toujours campé sous les mêmes traits avec les mêmes twists (c'est du manichéen à la Disney à 100%). Seuls les sublimes décors et créatures colorées m'ont fait voyager (et Frida, j'avoue). Sniff, sniff. Justement, cela aurait pu être bien plus profond avec les thématiques de la musique, la mort, la filiation, la transmission, la passion, l'amour... Et puis, sans spoiler, l'image de la mère, encore et toujours réduite à sa fonction d'enfanter et de chérir son enfant plus que tout, et en face, le mari qui quitte le domicile pour vivre ses rêves. Cliché sexiste bien pourri. Bref. Pas contente ! Suis-je passée complètement à côté ? J'étais pourtant dans de superbes dispositions sensibles en arrivant. Ouverte, curieuse, excitée et en attente, comme un enfant devant l'entrée de Disneyland (Oups, encore eux...)