N'est pas Leone Sergio qui veut

Réalisé par un Sergio et scénarisé par ce même Sergio doublé d'un autre Sergio, ils tenteront en vain de nous faire un Leone mais quelle pâle tentative de copie, du scénario à la réalisation. Quel ennui.

En effet, le scénario ne tient à rien du tout, n'allez pas y chercher plus qu'un simple prétexte à un enchainement de scènes bidons avec des personnages sans aucun cachet, si ce n'est le regard de Lee Van Cleef. Je me suis d'ailleurs demandé tout au long du film s'il savait réellement où il avait mis les pieds. Ce rôle n'est pas même l'ombre de ses incarnations avec Leone, pourtant c'est sûrement lui qui sauve le film du pire.

La réalisation n'a elle non plus rien de remarquable et ose même réutiliser à l'identique des plans à quelques dizaines de secondes d'intervalle. Puis entre le méchant autrichien stéréotypé en "bonjour je serai ton adversaire", le prêtre ayant raccroché les armes avec son sermon à deux balles (sans mauvais jeu de mot) sorti de nulle part, et notre guignol de mexicain on n'est pas sorti...

Je trouve que les seuls points positifs se trouvent être le générique de début et la scène d’ouverture m’ayant tous deux fait le présage, à tort, d'un bien meilleur visionnage. Drôles de points positifs donc. Il y avait pourtant quelques idées à exploiter si ce n'était pas si mal fait.