Sorti en 2016, carton atomique à la clé, Comme des bêtes est produit par Illumination, le studio qui a donné vie aux Minions. Dans ce film-ci, fortement inspiré de Toy Story, des animaux mènent leurs vies une fois que leurs maîtres quittent leurs maisons. En leur présence, ils sont des animaux de compagnie ordinaires. On va suivre un Jack Russell, Max, qui va avoir un frère, imposé par sa maitresse, un bâtard nommé Duke. Au départ, ils vont avoir du mal à s'entendre, comme ce pourrait être le cas de deux chiens, puis ils vont devoir s'unir face à un lapin qui a crée un gang d'animaux abandonnés.
Si je retiens un peu le film, c'est plus pour la technique, que je trouve irréprochable, et qui prouve les progrès accomplis par Illumination, notamment la gestion de l'eau. Par contre, les humains sont toujours représentés avec des grands pieds très fins, et n'ont rien de réaliste. Les animaux sont représentés en mode cartoon, très expressifs, et pour une fois, ils sont représentés dans leur anatomie. Les dessins animés ne représentent jamais les fesses des animaux, ni quand ils font pipi ; et là, c'est le cas.
Sinon, c'est un énième film de péripéties avec, ce qui est étonnant dans un film d'animation, plusieurs plans-séquences, dont un combat qui renvoie à Matrix Reloaded. On y trouve également plusieurs clins d'oeils à d'autres films, comme Les oiseaux, ou d'autres films Illumination.
Malgré ça, l'influence Toy Story se fait tout de même sentir, et il est dommage que les personnages secondaires soient autant mis de côté, comme le faucon qui doit sans arrêt réfréner ses pulsions de prédateur, ou alors le chat qui doit faire un régime.
Cela dit, j'ai passé un bon moment, mais il manque toujours à Illumination la patte qu'a Pixar ; créer des histoires qui accrochent et qui sortent du lot.