"Prévu à la base pour nos salles, Comment je suis devenu super-héros s’est téléporté sur Netflix à cause de la némésis du cinéma, la pandémie. Attendu comme le premier film français populaire de super-héros, il promettait un métrage ambitieux. Relève-t-il le défi ?"
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"Premier film réalisé par Douglas Attal pour un faible budget de 15 millions d’euros, le projet avait de quoi laisser le spectateur méfiant, lui (et nous de même) étant biberonné au giga production hollywoodienne du genre. Monumentale erreur puisque le film est une véritable réussite ! Le réalisateur arrive totalement à s’adapter aux contraintes, réussissant à en retirer le meilleur.
En effet il aura, avec ses co-scénaristes Mélisa Godet et Charlotte Sanson, eu la bonne idée de ne pas plonger pleinement dans les codes spectaculaires propre au genre, mais de le marier au polar. Ici il n’est plus question de sauver le monde des griffes d’un méchant despotique mais de résoudre une enquête au milieu du surhumain. Un mélange qui de prime donne toute sa singularité à l’œuvre et de part ses enjeux plus réduit, vient l’ancrer dans notre réalité."
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"Bien que l’univers soit passionnant, il n’étouffe jamais le soin apporté à ses personnages, leurs psychologies, leurs évolutions, le tout soutenu par l’alchimie des deux acteurs. Il en est de même du méchant incarné à la perfection par Swann Arlaud, qui bien que son excentricité soit tout droit sorti d’un comics, ses motivations restent finement pensées. Seule Calista est un peu deça du reste, dû à une utilisation bien moins ludique de ses pouvoirs servant plus de joker scénaristique qu’autre chose. " ...
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