Voici la guerre des sexes vue par Richard Quine. Cette comédie noire d’une absolue misogynie n’est pas ce que le réalisateur de Strangers When We Meet a fait de mieux. Le trait est lourd, le rythme languissant et si la réalisation ne manque pas d’élégance, elle est bien masquée par la médiocrité et le ridicule des personnages (féminins et masculins) dont aucun ne semble trouver grâce aux yeux du scénariste David Axelrod. La musique de Neal Hefti, le charme ravageur de Virna Lisi et la prestation convaincante d’un Jack Lemmon un peu plus nuancé que ses partenaires font que l’on finit tout de même pas s’amuser de cette «dénonciation dévastatrice de l’épouse américaine pratique et dominatrice» admirée par Tavernier et Coursodon, grands défenseurs de Quine et de ce film en particulier.
Créée
le 28 janv. 2021
Critique lue 79 fois
D'autres avis sur Comment tuer votre femme
Levée de boucliers chez les féministes à la lecture du titre, mais il serait dommage de ne pas comprendre que ce titre recèle une pointe d'ironie... Bon d'accord ici l'homme aura quelques arguments...
Par
le 28 nov. 2013
6 j'aime
3
Un dessinateur de BD célibataire (Lemmon toujours aussi génial), heureux et fier de sa liberté d'homme seul, se retrouve, suite à une soirée un peu trop arrosée, marié à une jeune italienne (Virna...
Par
le 13 juin 2012
3 j'aime
Un matin, un célibataire endurci se réveille au côté d'une charmante créature. Une italienne qu'il a épousée à la faveur (?) d'une nuit arrosée. Assez inégal dans son rythme, le film ne fait pas...
le 25 juil. 2020
1 j'aime
Du même critique
L’idée était bonne de faire un film sur le destin très romanesque d’Artemisia Gentileschi, l’une des premières femmes peintres dont l’œuvre rencontra un grand succès à son époque puis traversa ...
Par
le 10 sept. 2020
5 j'aime
Un registre comique inhabituel pour Carlos Saura dans cette fable qui recense les thèmes qui lui sont chers: la famille, le couple et l’argent dans une société espagnole étriquée qui n’a pas pris la...
Par
le 2 août 2021
4 j'aime
Qu’un cinéaste aussi misogyne et misanthrope que Clouzot transforme le roman classique de l’abbé Prévost en hymne à l’amour fou ne manque pas d’étonner. Une contradiction que l’on ressent tout au...
Par
le 14 juil. 2021
4 j'aime
