Si tu ne sais pas quoi faire de tes bouteilles de bière… Maintenant tu sais !

♫ Musique ♫

Jerry, chauffeur de taxi un peu barré, sillonne les rues de New York. Parce que, ouais dans les films c’est soit New York soit Washington, avec petit détour par Las Vegas et Los Angeles mais sinon le reste, tout le monde s’en tape un rein.
(Et putain mon aparté est beaucoup trop long et on est qu’au début).
Du coup… Jerry. Le brave Jerry. On l’aime bien. Il est un peu con, un peu parano mais pas méchant. Du coup c’est Alice, jeune procureur qui vit en recluse, qui accepte de l’écouter parler de ses histoires de complots !

Alors Richard Donner, tu crois que tu ne le connais pas mais en fait si, tu le connais très bien. Bon d’accord il a fait des bonnes purges du genre Superman II (ouais, celui que ton paternel matait en boucle en s’envoyant une giclée dans le gosier) mais il a aussi fait toute la saga des Armes Fatales. Après, on est d’accord : le premier est génial puis on est allé de Charybde en Scylla (expression morte depuis 1836). Mais le Richard, c’est surtout le type qui a bercé mon enfance et peut-être même la tienne avec Ladyhawke et Les Goonies. En un mot comme en cent (expression qui peine à survivre), cet homme est capable du meilleur comme du pire !

Et avec Complots on est entre les deux. Le cul, bien comme il faut, entre 2 chaises. Comme le genre en lui-même qui oscille entre thriller hyper sérieux et b**onne comédie à pizza**. Clairement, le scénario ne paie pas de mine. Un taré parano et une nunuche un poil déprimé qui tentent de fuir des méchants (un peu (beaucoup) foirés) et qui sont victimes d’une machination exécutée par une organisation secrète … on aurait pu faire mieux.

Par contre je vous arrête tout de suite : le taré, c’est Mel Gibson ! Ce putain de Mel Gibson que j’adore (et rien à voir avec le fait qu’il soit alcoolo et antisémite, je vous vois venir aussi gros que le cul de Beyonce) et qui joue très bien les frappadingues.
Après, faut être honnête : la direction d’acteur est totalement absente et Mel se la donne grave comme il l’entend, mais je me suis tapé des bonnes barres de rire.

Julia Roberts, en revanche, je ne suis pas fan de base…
Déjà, ce n’est pas humainement possible d’avoir une bouche aussi grande (comme dirait ce con d’Astier : les dents, c’est 32, c’est pas chacun qui choisit. Mais Julia, elle a dû piquer celles de sa sœur pour rajouter aux siennes, c’est pas possible autrement)
(Comment ? On avait dit pas le physique ? Super ! Si on ne peut plus dire du mal et de faire de l’humour facile …)

J’ai jamais trouvé qu’elle jouait exceptionnellement bien, la Julia, et fatalement je m’en bats les couilles (même si maintenant je n’ai plus le droit d’utiliser cette expression depuis mon « coming out ») de sa prestation et de son personnage aussi, d’ailleurs.

Pour le reste, le film est correct. Aucune révolution du genre, ni d’idée du siècle même si j’avoue que c’est couillu d’avoir « Can't take my eyes off you » comme ritournelle tout le long (c'est ce que tu es en train d'écouter, si tu as lancé la musique, du con).

Forcément, en finissant le film, je braillais « I love you baaaaaaaaaaaby » en regardant ma mère, grande fan de ce film et des théories du complot, genre illuminati, Kennedy, 11 septembre, RaptoJesus (un jour qui sais ?) et qui n’a rien trouvé de mieux que me dire :

Tu es encore plus cinglée que Mel Gibson, ma pauv’ fille

Merci maman !